Le statut de micro-entrepreneur est très avantageux : exonération de TVA, aides gouvernementales, simplification des démarches administratives et ouverture à tous et à toutes. Que faut-il savoir pour devenir micro-entrepreneur et réussir en tant que professionnel indépendant ?
Crédit photo Greg Black Photography
Devenir micro-entrepreneur : bien comprendre le statut
Devenir micro-entrepreneur, c’est possible pour tout le monde, qu’il s’agisse s’assurer une activité complémentaire ou principale. L’activité professionnelle est alors exercée sous la forme d’une entreprise individuelle, à condition de respecter un certain seul de chiffres d’affaires.
Le chiffre d’affaires d’une micro-entreprise est imposable au titre des miro-BIC ou des micro-BNC, à la condition toutefois que :
– Les BIC ne dépassent pas 170 000 euros.
– Les BNC restent sous le seuil des 70 000 euros.
Ainsi, pour devenir micro-entrepreneur, il est imposant d’analyser au préalable son segment économique, ses potentialités de développement et de dresser un business plan complet. Cette étude permet de s’assurer que le statut de la micro-entreprise correspond véritablement au développement futur de la structure.
Lorsque la décision de devenir micro-entrepreneur est prise, il faut que le professionnel s’immatricule au registre du commerce et des sociétés (s’il est artisan, au répertoire des métiers). Il devra également fournir des pièces justificatives et souscrire une assurance professionnelle le cas échéant.
Sachez que les activités relevant de la TVA immobilière sont exclues du régime du micro-entrepreneur.
Devenir auto-entrepreneur : bien se lancer
Attention, si le régime du micro-entrepreneur permet de devenir professionnel indépendant et ouvre droit à un régime fiscal avantageux, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de la création d’une véritable entreprise.
À ce titre, il est vivement préconisé de bien préparer en amont son parcours entrepreneurial en établissant des documents de prédictions techniques, comme le business plan, crucial pour lancer son activité. En effet, un micro-entrepreneur, c’est un expert de son domaine qui a fait le choix de travailler seul. Sachez également que certaines activités, même sous le régime de la micro-entreprise, requièrent de justifier de diplômes reconnus dans la filière : service à la personne, formation professionnelle ou encore électricité par exemple.
Dans les faits, être micro-entrepreneur requiert de beaucoup travailler. Le statut cumulé de dirigeant et de collaborateur requiert de savoir manipuler plusieurs disciplines de l’entrepreneuriat : gestion d’entreprise, développement de son business, opérations sur le terrain, relations client, prospection, marketing en ligne, etc. Il faut donc impérativement bénéficier d’une formation à la fois dans son secteur de prédilection et dans la gestion et la conduite d’une entreprise.
Autre conseil permettant de devenir micro-entrepreneur et de réussir : se construire un carnet d’adresses professionnelles. Qu’il s’agisse de choisir les bons partenaires ou les justes collaborateurs (peut-être eux-mêmes micro-entrepreneurs), l’entourage professionnel d’un indépendant est capital pour progresser. Les micro-entrepreneurs qui réussissent nouent d’ailleurs généralement des contacts solides avec leurs camarades de promotion, rencontrés en école de commerce par exemple.
PPA Business School propose à ce titre des formations supérieures en management et gestion qui bénéficient de l’apprentissage en alternance. Les étudiants sortants de l’établissement sont capables de devenir micro-entrepreneurs et de rencontrer rapidement le succès.
Attention, depuis 2016, il n’y a plus de différence entre le régime de l’auto-entreprise et celui du micro-entrepreneur.
