Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier 2025, Donald Trump a enclenché une série de mesures protectionnistes qui rebattent les cartes du commerce international. Hausse des droits de douane sur certaines importations européennes, durcissement du Buy American Act (loi fédérale qui impose aux agences gouvernementales d’acheter en priorité des produits fabriqués aux États-Unis), remise en question d’accords multilatéraux : les règles du jeu évoluent très rapidement.
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Un contexte économique incertain pour les exportateurs français
Dès son arrivée en janvier 2025, l’administration Trump a mis en place une grande série de mesures protectionnistes. Des changement qui laisse place à un déséquilibre du commerce international.
En février et mars 2025, des droits de douane de 25 % ont été appliqués sur les importations en provenance du Canada, du Mexique, de la Chine et de l’Union européenne. Il ciblait notamment les secteurs de l’acier, de l’aluminium et de l’automobile. Puis le 9 avril 2025, l’administration a instauré un tarif de 20 % sur tous les biens européens, avec ensuite un ajustement à 15 % après négociations.
Ces mesures ont provoqué des réactions à l’échelle mondiale, et notamment en Europe. L’Union européenne a directement cherché à conclure une entente temporaire avec les États-Unis. Bien que les dirigeants aient réussi à négocier, le gouvernement de Donald Trump est resté sur ses positions en imposant des tarifs de 15 % sur environ 70 % des produits européens importés. Ce qui représente pour beaucoup une multiplication par trois des taux précédents, passés de 4,8 % à 15 % en moyenne.
Le Premier ministre français actuel, François Bayrou a qualifié, sur X, ce compromis de « jour sombre pour l’Europe ». Il souligne un déséquilibre commercial jugé extrêmement défavorable aux exportateurs européens.
Ce sont les secteurs de l’automobile et des spiritueux qui restent les plus impactés. Des groupes européens comme BMW, Mercedes, Stellantis ou encore Pernod Ricard ont vu leur activité fragilisée. Certains ont enregistré une baisse de leur cours en bourse de 1 à 2 % dans les jours suivant l’annonce des hausses tarifaires.
Ces évolutions imposent aux exportateurs français une vigilance forte. L’augmentation des coûts douaniers, volatilité réglementaire, et complexité d’accès au marché américain deviennent des sujets principaux. Pour les étudiants de PPA Business School, en Achats & Supply Chain, International Business et Ingénierie d’Affaires, il devient essentiel d’intégrer ces connaissances dans leurs futures méthodes de travail, afin d’anticiper les risques et ajuster rapidement leurs stratégies.
Comment les formations de PPA Business School préparent à ces enjeux internationaux ?
Pour les étudiants de PPA Business School, notamment en en Achats & Supply Chain, International Business et Ingénierie d’Affaires, ces bouleversements géopolitiques ne sont pas de simples actualités lointaines, mais des réalités qui impactent directement leurs futurs métiers. Ils doivent déjà apprendre à en comprendre les effets, anticiper les risques douaniers et adapter leurs stratégies d’export en conséquence.
Face à ces défis, les formations à PPA Business School intègrent une veille constante sur les enjeux géopolitiques, douaniers et réglementaires. Notamment avec des études de cas réels, des simulations de négociations internationales et des interventions de professionnels du terrain. Cette pédagogie est pensée pour confronter les étudiants à la complexité du commerce, afin qu’ils apprennent à toujours se tenir informé, à anticiper les risques, à ajuster leurs stratégies et même à bâtir des chaînes d’approvisionnement résilientes. Car ce sont eux qui, dans un avenir proche, deviendront décisionnaires face à ces enjeux.
Que pensent les étudiants ?
À PPA Business School, les récents changements entre l’Europe et les États-Unis ne passent pas inaperçus. Pour les étudiants des filières tournées vers l’international, ces décisions politiques font parties intégrantes de leur travail. Elles soulèvent des questions très concrètes sur la manière dont ils doivent exercer leur métier. Et notamment, dans les années à venir.
Tom, étudiant en Mastère International Business
« Quand on a vu les nouvelles mesures mises en place par Trump, franchement, ça nous a mis un petit coup de pression. L’export vers les États-Unis, c’est un marché énorme, donc forcément, ça fait réfléchir. Ce genre de décisions peut changer complètement la stratégie d’une entreprise du jour au lendemain. Et dans nos métiers, on n’a pas le choix, […] il faut rester en veille constante.
L’actualité, la géopolitique, les réglementations, ce n’est pas juste du contexte, ça fait vraiment partie de notre travail au quotidien. Nos intervenants nous le répètent souvent. Et c’est vrai, il faut être capable de réagir vite, […] de comprendre ce qui se passe dans le monde. Pour l’intégrer correctement dans nos décisions. »
Ces bouleversements confirment une chose pour beaucoup d’étudiants. Il est impossible de travailler dans le commerce international sans être au courant de tout. Les enjeux géopolitiques, les politiques douanières ou les tensions diplomatiques, font parti des bases du commerce international. C’est justement ce que PPA Business School cherche à transmettre. À la fin de leur formation, les étudiants doivent savoir rester informés, analyser et s’adapter rapidement, même dans un contexte instable.