Diana Mazelin

Diana Mazelin

Cheffe d’entreprise

Anoya et Keosense

Diana Mazelin

Présentez-vous-en quelques mots…

J’ai toujours aimé donner du sens à ce qui m’entoure : aux événements, aux projets, aux décisions, aux rencontres. Les mots, les idées, les stratégies sont pour moi des points d’appui pour structurer, éclairer, faire avancer.

Avec un profil littéraire doublé d’une formation en communication et entrepreneuriat, j’ai très vite cherché à relier fond et forme, idées et terrain. Mon parcours m’a permis de croiser les approches : éditoriales, stratégiques, humaines. Toujours avec le souci de transmettre.

Je pourrais citer plusieurs expériences en communication 360, mais l’une est plus significative que les autres. Celle qui m’a permis de construire de A à Z une stratégie de communication annuelle, de structurer et développer un service, d’encadrer une équipe. Ce poste m’a fait évoluer vers une posture de direction, j’ai pu prendre de la hauteur tout en restant au plus proche du terrain.

Et puis l’envie d’entreprendre s’est imposée.

Aujourd’hui, je dirige Anoya, une entreprise engagée aux côtés des petites structures qui veulent structurer leur communication et retrouver une cohérence dans leurs actions. J’y mêle stratégie, accompagnement et création d’outils sur-mesure.

Je co-pilote également Keosense, une marque qui réinvente le jeu de société à travers une console audio. Et je prends plaisir à enseigner en école de communication.

Quand avez-vous intégré PPA et pour quelle formation ?

J’ai intégré PPA en 2012 pour débuter une 3ème année de Bachelor Communication après une Licence de Lettres Modernes à l’Université de Paris X. J’ai ensuite continué avec un Mastère Communication spécialisation Entrepreneuriat.

Quels ont été d’après vous, les vrais plus de la formation que vous avez suivie ?

Assurément le cursus en alternance et les intervenants ! Ce duo gagnant nous a permis d’être quotidiennement en immersion professionnelle.

L’alternance est vraiment un atout considérable qui nous permet d’être rapidement opérationnels à la sortie d’école. Il n’y a rien de mieux que le terrain pour pouvoir se former de manière concrète et se rendre compte de la réalité du métier qui nous attire sur le papier.

Les cours théoriques, mais surtout pratiques, dispensés par des intervenants de qualité, nous ont permis de découvrir leur expertise et la réalité de leur propre métier à travers des cas et projets concrets.

Quel souvenir gardez-vous de vos années d’études au sein de PPA ?

L’intensité ! PPA, c’est une aventure très enrichissante, professionnalisante mais surtout, une aventure durant laquelle nous passons nos journées, soirées et week-ends avec nos différents groupes de projets. Autant dire qu’il vaut mieux bien les choisir ! Je dirais que, durant ces quelques années de formation, on ne compte plus les heures passées à travailler sur nos projets, mais aussi nos périodes de stress, de fatigue et de charges importantes. Mais ça en vaut vraiment la peine car cela va de pair avec la fierté de nos réussites, l’apprentissage par nos difficultés et la puissance de la cohésion d’équipe.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?

Soyez curieux, proactifs et tenaces. Dans ce métier, ce n’est pas seulement ce qu’on sait qui fait la différence, c’est ce qu’on en fait. Démontrez votre envie d’apprendre et de progresser. Démarquez-vous !

Prenez chaque alternance, chaque mission comme un terrain d’expérimentation. Même quand ce n’est pas « le poste rêvé », il y a toujours quelque chose à en tirer : c’est une opportunité d’apprentissage.

Aujourd’hui, en tant que formatrice et professionnelle qui a déjà eu la chance de recruter des alternants, je vois que ce qui fait la différence, ce n’est pas le CV parfait : c’est l’énergie qu’on dégage et la manière dont on se positionne.

Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?

Avec les plus proches oui ! Nous continuons à évoluer ensemble en dehors de PPA, tant sur le plan personnel que professionnel. Je fais d’ailleurs appel à l’un d’entre eux lorsque j’ai besoin de prestations réalisables par l’agence de communication dans laquelle il est en poste.

Concernant votre parcours professionnel, avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche ? Si oui lesquelles ?

Aucune. J’ai eu la chance, dès mes recherches du premier emploi en CDI, de trouver très rapidement. J’ai même pu décrocher un premier emploi qui nécessitait trois années d’expérience. J’ai eu la même facilité à décrocher les postes qui ont suivi.

Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?

C’est une question qu’on m’a posée peu après mon premier CDI. J’avais répondu : « Pas encore. Lorsque mon entreprise sera créée, je m’en approcherai sérieusement. J’y travaille… ».

En 2025, je peux dire que j’ai bien travaillé puisque mes entreprises existent. Mais l’expérience ouvre toujours de nouvelles perspectives. Alors non, je ne dirai pas encore « oui » à cette question. Ce serait poser un point final, et je n’en suis qu’à la suite du chemin.

Disons plutôt ceci : mon premier grand objectif est atteint. Et il a donné naissance à beaucoup d’autres.

Parlez-nous de votre poste (CDI, mission…)

Au quotidien, je suis un peu cheffe de projet, stratège, communicante, commerciale, créatrice de contenu, gestionnaire administratif et financier, responsable RH, formatrice… et parfois tout ça à la fois dans la même journée. C’est ça, être entrepreneure : jongler entre les casquettes, prendre des décisions rapides, tout en gérant l’imprévu.

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Dernière mise à jour : Septembre 2024

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